Aujourd’hui, tout le monde peut ouvrir une micro-entreprise. Par contre, il faut se soumettre à certaines démarches administratives et judiciaires afin de légaliser son activité. Avant de vous lancer, pensez aussi à vous renseigner sur les diverses formalités qu’incombe votre statut de micro-entreprise. Plus de détails dans les prochains paragraphes.
Quelles sont les démarches pour créer une micro-entreprise ?
D’abord, il faut préciser que le statut de micro-entrepreneur n’est autre que l’évolution du statut d’autoentrepreneur. Cette dénomination est entrée en vigueur depuis 2015.
Pour créer une micro-entreprise, la première chose à faire est d’effectuer une déclaration d’activité auprès du CFE (centre de formalités des entreprises). Vous pouvez entamer vous-même toutes les démarches, ou vous tourner vers auto-entrepreneur.pro, un prestataire de services en ligne exclusivement dédié aux autoentrepreneurs.
Vous exercez une activité commerciale ? Adressez-vous à la Chambre de commerce et d’industrie. Votre micro-entreprise évolue dans le secteur artisanal ou mixte ? La déclaration se fera auprès de la Chambre des métiers et de l’artisanat. Dans le cas d’une profession libérale, il faut s’adresser à l’URSSAF. La déclaration d’activité débouche sur l’obtention d’un numéro SIREN.
Dans le cas où vous exerceriez une activité commerciale ou artisanale, il faudra également effectuer une demande d’immatriculation.
Faut-il faire un stage avant de s’inscrire ?
Les stages concernent uniquement les micro-entrepreneurs artisans. Effectivement, depuis le 1er juin 2017, il faut obligatoirement présenter une qualification professionnelle pour exercer certaines activités artisanales.
Dans cette catégorie, on retrouve :
- les métiers artistiques,
- les métiers agricoles,
- les métiers de l’immobilier,
- les métiers du bâtiment.
Micro-entrepreneur : est-on soumis à une TVA ?
Si le statut de micro-entrepreneur séduit autant, c’est parce qu’il présente de multiples avantages. Par exemple, les micro-entreprises bénéficient d’une franchise de la TVA. En revanche, il existe un seuil à respecter.
Pour tirer profit de cet avantage, vous devez impérativement mentionner « TVA non applicable-article 293 B du CGI » dans vos factures.
Votre chiffre d’affaires dépasse largement les seuils de base de franchise de TVA ? Vous devez déclarer votre statut TVA autoentrepreneur. Il faut rassembler les factures du mois avant de créer des factures rectificatives, si cela s’avère nécessaire. Vous devez commencer la facturation à partir du 1er janvier du mois. Besoin d’effectuer des modifications ? Faites une demande auprès du Service des Impôts des Entreprises.
Création de micro-entreprise : à quelles charges faut-il s’attendre ?
Avant de concrétiser votre projet d’ouverture de micro-entreprise, vous devez penser à toutes les charges liées à votre activité. On fait principalement allusion aux dépenses occasionnées par Internet, la logistique, l’achat d’équipement et de mobilier, la publicité… Pensez aussi à inclure les frais de déplacement et les frais postaux dans votre budget.
Les charges fixes sont plus faciles à calculer. Elles englobent :
- les factures d’électricité, de chauffage et d’internet,
- les frais de location du local professionnel,
- le budget de fonctionnement,
- les taxes,
- les cotisations,
- les assurances,
- les frais bancaires.
Ces derniers dépendent en grande partie de la nature de votre activité.